Une réponse ministérielle du 22 mars 2007 précise les notions de « hameau« , « village » et « agglomération » mentionnées dans les lois Montagne et Littoral.
On ne peut les définir par rapport à un nombre d’habitations car ils ne sont pas forcément composés que par des habitations et leur forme varie selon les traditions locales, qui ne sont pas les mêmes en zone de montagne ou de littoral.
On entend ainsi par hameau « un petit groupe d’habitations (une dizaine ou une quinzaine de constructions au maximum) pouvant comprendre également d’autres constructions telles que des bâtiments d’exploitation agricole en zone de montagne, isolés et distincts du bourg ou du village. Il n’est nullement nécessaire, pour qu’un groupe de constructions soit qualifié de hameau, qu’il comprenne un commerce, un café ou un service public. À l’inverse, l’existence de tels équipements ne suffit pas à estimer qu’on est en présence d’un hameau ou d’un village. Ce qui caractérise le hameau, c’est une taille relativement modeste et le regroupement des constructions. La taille et le type d’organisation des hameaux dépendent très largement des traditions locales, et aucune définition générale et nationale ne peut y être apportée« .
Quant aux villages, ils sont « plus importants que les hameaux et comprennent ou ont compris des équipements ou lieux collectifs administratifs, cultuels ou commerciaux, même si, dans certains cas, ces équipements ne sont plus en service, compte tenu de l’évolution des modes de vie« .
Enfin, par agglomération, « le législateur a entendu viser toutes les urbanisations d’une taille supérieure ou de nature différente. Cela peut concerner de nombreux secteurs : une zone d’activité, un ensemble de maisons d’habitation excédant sensiblement la taille d’un hameau ou d’un village, mais qui n’est pas doté des équipements ou lieux collectifs qui caractérisent habituellement un bourg ou un village, et, bien sûr, une ville ou un bourg important constituent notamment une agglomération« .