Copropriété : majorités requises pour autoriser l’aliénation d’une partie commune.
A quelle majorité – unanimité des voix ou double majorité – doit être décidée la vente à un copropriétaire de parties communes de la copropriété ?
A cette question, le Secrétaire d’Etat chargé du Logement et de l’Urbanisme a précisé que l’article 26, a, de la loi du 10 juillet 1965 fixant le statut de la copropriété prévoit que les actes d’acquisition immobilière ou les dispositions portant sur les parties communes ou sur les droits accessoires à ces dernières, lorsqu’ils ne résultent pas d’obligation légales ou réglementaires, sont décidés à la majorité des membres du syndicat représentant au moins les deux tiers des voix.
Toutefois, si la conservation de ces parties communes est nécessaire au respect de la destination de l’immeuble telle que définie par le règlement de copropriété, l’article 26 de la loi de 1965 prévoit, dans son avant-dernier alinéa, que l’aliénation de telles parties communes ne peut alors être décidée qu’à l’unanimité des voix de tous les copropriétaires.