CASS. CIV. 3ème 26 Mars 2014

Motifs d’annulation d’une assemblée générale de copropriétaires.

Un copropriétaire a assigné le syndicat des copropriétaires en annulation d’une assemblée générale et des décisions adoptées à cette occasion ayant pour objet la réalisation de travaux dans les parties communes.

Il reproche à la Cour d’appel de le débouter de sa demande.

Mais, c’est à bon droit que la Cour d’appel a rejeté ses prétentions aux motifs suivants.

D’une part, l’assemblée générale, statuant à la majorité de l’article 25, arrête un montant des marchés et des contrats à partir duquel une mise en concurrence est rendue obligatoire.

La Cour d’appel déduit qu’aucune irrégularité n’était encourue du fait que la mise en concurrence n’était pas obligatoire à défaut de fixation par l’assemblée générale du montant à partir duquel elle devait être mise en œuvre.

D’autre part, les dispositions de l’article 17 du décret du 17 mars 1967 qui imposent la signature du procès-verbal par le président, le secrétaire et les scrutateurs avaient pour objet d’assurer sa force probante et que l’absence de signatures n’entraînait pas en soi la nullité de l’assemblée générale.

Source : Dépêches JurisClasseur, 4 avril 2014