CASS. CIV. 3ème 22 Septembre 2009

La substitution dans le bénéfice d’une promesse synallagmatique de vente n’est pas soumise au formalisme prévu pour les cessions de créances.

C’est à bon droit qu’une Cour d’appel considère qu’est parfaite une vente dès lors que la promesse synallagmatique de vente n’est pas devenue caduque à l’occasion d’une opération de substitution n’ayant pas respecté le formalisme de l’article 1690 du Code civil : la substitution d’un tiers au bénéficiaire d’une promesse synallagmatique ne constitue pas une cession de créance et n’emporte pas d’obligation d’accomplir les formalités prévues à l’article 1690 du Code civil.

La seule obligation s’imposant conventionnellement à l’acquéreur était de notifier son intention d’user du bénéfice de la clause de substitution à domicile élu, condition réalisée par courrier.

Source : Bull. du CRIDON de Paris, 23/09, page 15